peinture de Pierre Aleschinski |
CHANT DEUXIEME
rudement ruer dans brancards
annuler rênes et licol
pour la chevauchée lunatique
raturer reine et alcôve
testicules de Novalis
distillent bleu toujours plus bleu
poussière dorée dans la nuit
comme autant d’étoiles pucelles
flaques noires où se pencher
miroirs qui ne reflètent rien
sinon ton ultime grimace
d’automate cadavérique
la fée trophée est vendue
pour rien dans de louches enchères
tu perds tout et gagnes le clou
qui te perce jusqu’au trognon
mais il y a les tutélaires
qui rappliquent de toutes parts
lançant leurs poétiques bourdes
tu ris tu pleures tout est bien
tant de beaux mots à dédorer
tant de gros mots à recycler
faut les placer dans la syntaxe
comme la pine dans le con
LES STANCES DE NAROKI
élégie octosyllabique en 99 chants
inédit
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