mardi 9 octobre 2012

éloge de la volupté...





Dans l’aberrante pléthore des représentations dites pornographiques, on peut presque tout oublier, sauf un petit pourcentage résiduel qui fait du spectacle de l’accouplement un éloge de la volupté, une célébration de la jouissance.

Parce qu’il y a une beauté spécifique des postures d’amour et des gestes sensuels. Il y a une fascination incomparable, une sidération inépuisable à contempler les corps qui s’affrontent et se conjuguent, les peaux qui se touchent, les sexes qui se combinent.

Regards qui chavirent, bouches qui s’entredévorent, murmures, râles et cris, liquides qui suintent et coulent, mains qui cajolent et agrippent. Et zoom sur l’endroit crucial de l’anatomie, gros plan sur la sublime conjonction, tous les détails de ce qui se passe quand le mâle outil travaille la femelle grotte.

Autant je goûte l’érotisme allusif qui joue à cache-cache avec les fantasmes, autant j’apprécie le poignant spectacle qui sans ambages ni métaphores exalte la magie des corps sexués & sexuels.



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dimanche 7 octobre 2012

Pénétration...

graphisme L. Sch.



Pendant des heures et des jours, la sensation de la pénétration reste vive et continue à vibrer, moments inouïs, intraduisibles, et on n’a encore rien dit en disant le mot pénétrer, on ne sait pas ce que c’est, on ne sait pas ce qui se passe on est miraculé corps & âme, et ce phénomène tout à fait physiologique de muqueuses qui se conjuguent, de zones érogènes qui s’exaspèrent dans l’incandescence de la volupté, ce phénomène physiologique se métamorphose en expérience mystique, en extase existentielle et ce qui continue à vibrer pendant des heures et des jours, c’est une plénitude qui transcende le temps qui nous tue.


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