lundi 12 janvier 2015

such a longing...


Nicolas de Staël



La fraîche chemise blanche au petit matin à mettre sur la peau, alors que le soleil vient juste de surgir de derrière la montagne, petit crapaud qui s’était la nuit réfugié dans la chambre, au petit matin sort dans la cour, si inconscient du fatal péril, le noir matou rode, oreilles dressées, griffes dehors, joli crapaud n’aura aucune chance, petit matin d’une nouvelle semaine, nous arithmétisons ainsi le temps, nous baptisons chaque jour le jour, mit diesem ständigen Montagsgefühl in den spitzen Fingern (J.K.), les manches blanches de la fraîche chemise s’avancent élégamment jusqu’à mi-main, et such a longing dans le cœur tout le temps such a longing, paume qui s’arrondissait sur l’infinie douceur du sein, such a longing dans le cœur dans le corps, la main émergeant élégamment de la blanche manche exécute le beau geste de tenir la plume pour tracer les jambages d’encre, such a longing tout le long de la bite, au souvenir comment dans toi j’allais, et nouveau jour, encore un jour dans l’arithmétique du temps, égrener l’élégie de l’impossible, shooting your juice into any available body… 

Le murmure du monde, vol. VII 


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