dans un livre d'Aldobrandino da Siena, XIIIe siècle |
Quand côte à côte la femme et
l'homme descendent vers la nuit, la caresse ultime est celle qui bénit et
conjure, dissipe les alarmes, détourne les malheurs. Tu sais qu'un jour mes bras
ne pourront plus te tenir chaude; je sais qu'un jour ta peau ne pourra plus me
protéger. Ce que nous avons en nous de soleil, nous voulons encore et encore
l'échanger, alors que tapie alentour l'horrible froidure ne cesse de guetter.
dans: LA ROBE DE NUDITÉ , éditions des Vanneaux, 2008
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire