Fragment 8521 — Quant au fruit dans les entrailles de Marie, depuis l’assomption de
cette dernière dans mes parages, on n’a jamais, confidentiellement, parlé de
ça, alors que, nous côtoyant tous les jours, nous en aurions eu maintes fois l’occasion.
Mais la question continue à me turlupiner.
Comment était-ce pour elle ?
Je veux dire, au moment où ça s’est fait, je veux dire, où je le lui ai fait:
est-ce qu’elle a, comme femme, senti quelque chose ? Parce que c’était
quand même, en quelque sorte, une pénétration, ou disons : un
envahissement, une intrusion.
Si je me suis toujours retenu de
lui poser la question, c’est peut-être parce que j’aurais été un peu embarrassé
d’avouer que moi, de mon côté, je n’ai rien senti.
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