photo L. Sch. |
merle du petit matin d’avril
vient se percher sur le forsythia
les poètes se taisent, les poètes s’en vont
Pirotte et Tranströmer et Šalamun
l’oiseau moqueur tout vif
vient habiter le silence des poètes
Šalamun ne mettra plus jamais
le merle dans un poème
moi dans mon poème je mets Šalamun
Neuvains, vol. IV
.
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