Derrière la
douceur d’une prairie printanière, avec ses boutons d’or et ses coquelicots,
voir l’herbe qui pousse sur les fosses des génocides.
Derrière la
beauté d’un portrait de Rembrandt, voir le visage humain saccagé par la haine
et le meurtre.
La nature et l’art
ne sont qu’un infime & précaire vernis qui recouvre l’abîme de la laideur
et du mal, afin de nous permettre, par intermittences, de savourer l’inestimable
trésor de l’existence.
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