mardi 5 juin 2012

précaire vernis...






Derrière la douceur d’une prairie printanière, avec ses boutons d’or et ses coquelicots, voir l’herbe qui pousse sur les fosses des génocides.

Derrière la beauté d’un portrait de Rembrandt, voir le visage humain saccagé par la haine et le meurtre.

La nature et l’art ne sont qu’un infime & précaire vernis qui recouvre l’abîme de la laideur et du mal, afin de nous permettre, par intermittences, de savourer l’inestimable trésor de l’existence.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire