allégeance au Führer |
Adolf Eichmann, maître d’œuvre de la « Solution
finale », condamné à mort, termine sa lettre
d’adieu, en décembre 1961, par ces mots : « Meine Schuld war mein Gehorsam. »
[Ma culpabilité était mon obéissance.][1]
En septembre
1939, à la veille du ressac hitlérien qui allait déferler sur l’Europe, l’Eglise
catholique allemande fait lire dans toutes églises du Reich une lettre
pastorale, dans laquelle l’épiscopat allemand met en condition le peuple
allemand et exhorte les soldats à l’obéissance au Führer : « … ermutigen
wir unsere katholischen Soldaten, aus Gehorsam zum Führer ihre Pflicht zu tun und
bereit zu sein, ihre ganze Person zu opfern… » [exhortons nos soldats catholiques,
à faire leur devoir, par obéissance au Führer, et à être prêts à se sacrifier
entièrement…][2]
Obéissance :
le mot-clé avec lequel tous les criminels, et jusqu’aux pires, allaient se
dédouaner devant les tribunaux — morale religieuse et discipline
nazie en parfait accord.
ooh Lambert,
RépondreSupprimerDat do schockéiert mech,
Mäi Papp wor mat den Nazien zwangsrekrutéiert gin an en huet sech bis haut nët dervun êrholl