Herwig Zens, Kupferstich, Basel, 1988 |
Choses
qu’on dira sur son dernier jour :
qu’il
a lu encore quelques poèmes de Tranströmer
il
y avait grand vent, c’étaient des vers sur Grieg
« je suis remonté
jusqu’ici pour ferrailler avec le silence »
le
clebs du voisin aboyait hystériquement après les vaches
et
les vaches de concert meuglaient de façon préoccupante
aucun
autre indice mal à propos
ni
aucune prémonition de mauvais goût
son
dernier jour était un jour normal
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