Carl Spitzweg, le poète, 1839 |
les poètes
qui font de la pouaisie
sont chiants
vous n’écrivez pas encore assez mal
disait
Gaston Miron aux jeunes bardes
qui ont la
chatouille séraphique
je ne vous
demande pas un câlin
mais du
knock out
pas un
battement d’aile
mais du
naufrage
vos fanfreluches
ne feront jamais
la corde où
pendre Villon
vos
peut-être ne sont jamais peut-être
vos jamais
ne sont jamais jamais
vos fleurs
sans tige n’engrosseraient aucun archange
et vos
bien-aimées se mettent trop de rouge à lèvre
dans: RUINE DE PAROLE, éditions phi / Ecrits des Forges / l'Arbre à paroles, 1993
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