représentation imaginaire de CHAO CHOU |
Quand aux maîtres on pose la question des questions, celle de la réalité suprême, de l’ultime vérité, ils répondent :
« Tu demandes la vérité suprême ? Le chant du pêcheur s’éloigne le long de la rive… » - Wang Wei (VIIIe siècle)
Feng-Hsueh, rêveur, répond: « Je me rappelle encore le sud du Fleuve au troisième mois, le cri des perdrix et le parfum de cent fleurs… » (Xe siècle)
Un jeune moine vient voir Chao Chou : « Maître, je suis encore novice dans le zen, montre-moi le chemin…» Le maître demande : « As-tu déjà pris ton petit-déjeuner ? » — « Oui. » — « Alors va et rince ton écuelle ! » (fin du IXe siècle).
Et Lao-Tseu, au IVe siècle avant notre ère, avait écrit : « La Voie qu’on peut nommer n’est pas la Voie… »
Quand on pose la même question à Jésus, il répond : « JE suis la Voie, la Vérité et la Vie… »
Jésus n’est pas mon maître.
dans: LE FRACAS DES NUAGES, à paraître au Castor Astral, mai 2012
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