sur le pavé de ma cour, la nuit
cheminent deux crapauds, pataudement
on ne les voit jamais le jour
ils habitent où j’habite, la même planète
je les regarde, émerveillé et attendri
discrets et sereins locataires de la nuit
ils n’expriment aucune revendication
et me laissent faire, à leur place
l’éloge
des singulières créatures que nous sommes
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